En une modeste exposition, la Maison des échanges internationaux et de la francophonie de l’Université de Nantes célèbre les 20 ans de la chute du mur de Berlin. Ouverte du 7 octobre au 9 novembre, cette exposition est le fruit d’un partenariat avec des associations étudiantes.
Après avoir été chaleureusement accueillie dans les locaux de l’Université de Nantes et franchi trois portes fermées à double tour, je visite enfin la fameuse exposition. Les quelques clichés proposés montrent d’emblée des images fortes, comme un garde-frontière marchant avec son chien au pied du mur, des machines de guerre, ou encore un homme frappant de colère le mur. Au fil de l’exposition, j’admire des œuvres de l’artiste Tierry Noir, des grandes peintures en couleurs sur des parcelles de mur, des photos du mur dans les années 1980 et des photos de ce qu’il en reste aujourd’hui. Au total, je découvre une quinzaine d’œuvres photographiques et une vidéo. La maigre qualité de cette exposition tient aux descriptions sur les castels. Plus que de décrire la photo, ils décrivent un moment de l’histoire ou le geste d’un homme. Artistes connus ou simples passants, les auteurs des photos sont variés, mais trop peu nombreux. Quatre photographes en tout exposent ici.
« Berlin 1989/2009 » : une exposition et surtout un partenariat
Dipp, La Pèch’, Europa, Prun’ et Fragil ont largement contribué à l’exposition proposée par la Maison des échanges internationaux et de la francophonie. Une émission de deux heures en direct a été diffusée sur la radio Prun’ le 7 octobre retraçant le contexte historique, de la construction du mur à sa démolition il y a 20 ans. Le magazine Europa consacre quant à lui son numéro de Novembre à l’événement.
La vidéo « Nous en Europe » proposée par Dipp et Fragil est peut-être l’élément le plus intéressant de l’exposition. Des étudiants racontent dans une série de deux reportages leurs voyages en Slovaquie et bien sûr, à Berlin.
Finalement, cette exposition ne vaut pas tellement la peine de déranger le monsieur de l’accueil, ni même la difficulté pour trouver le bouton de la porte de sortie. Enfermée entre les quatre murs du bâtiment tout neuf de la Maison des chercheurs étrangers, j’ai eu tout le temps de comprendre l’importance de fêter les 20 ans de la chute du mur de Berlin.
Camille Lecoq, Pauline Parvan, Annabelle Rouleau & Eric Zulu